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POUVOIRS PUBLICS : DISTRIBUTEURS
OFFICIELS DE POUDRE AUX YEUX

pouvoirs publics

Mensonge, tromperie, abus, détournement, corruption, division du peuple. Tels sont les fondements d’un gouvernement, les piliers sur lesquels repose le panthéon d’un groupuscule, d’un parti, d’une assemblée, d’une démocratie et au final d’une dictature.

De la démocratie...
Introduisons la description de la démocratie par une phrase fréquemment usitée : « Dans le sens de l’intérêt général ». Où est l’intérêt général quand l’oppression n’est que grandissante ? Où est l’intérêt général quand les lois imposent des restrictions trop lourdes qui entament la part de liberté ?

Une démocratie rassemble, en fait, toute sorte de cravates sur lesquelles reposent des têtes. Certaines pensent par elles-mêmes (difficile à croire), certaines s’expriment seulement lorsqu’enjeu il y a et d’autres sont simplement là, avides de substances diverses pour remplir un nombril sans fond. Ces individus affublés de telles têtes sont malheureusement les plus à craindre ; mais heureusement les plus faciles à repérer car bien souvent visibles sur affiches. A quoi pensent-ils ? A rien, ou plutôt à tout mais en apparence. Un petit bout d’idée par-ci, une petite décision par-là, des projections de poudre aux yeux dans tous les coins permettent pour eux de gravir tranquillement les échelons de poste en poste pour se voir affligés responsable des finances un jour et responsable de la sécurité un autre. Est-ce qu’on y voit un lien ? Aucun. Si ce n’est la perte de la « part des choses ».
Ils déambulent alors de salles de réunion en salles de réunion et palabrent de sujets aussi diverses les uns que les autres pour se donner une contenance, pour faire croire en une réelle implication de soi dans la volonté d’aller dans le même sens que celui du peuple. Le pouvoir prend alors tout son sens au moment où cette « part des choses » disparait car il rend fou. Comment croire en quelqu’un qui confond politique et commerce lucratif ? Comment comprendre et répondre aux attentes d’un peuple lorsqu’un dirigeant ne peut plus intégrer des notions comme la faim, le désespoir, l’exclusion sociale ? Comment faire confiance en un dirigeant d’un pays qui préfère débloquer des fonds pour la recherche ou l’armement plutôt que pour endiguer la misère dans « son » pays ?

...à la dictature
Ainsi, quand la gestion d’un pays est menée de front sous l’emblème de la démocratie, arrive toujours le moment fatidique où elle tend à basculer vers une extrémité repoussante, là où l’espèce humaine n’atteint pas le niveau requis pour une considération autre qu’esclave d’un omnipotent, être humain d’ailleurs lui aussi. Une omnipotence concrétisée par l’unique peur, légitime soit-elle, de se voir défenestré au premier écart.
Le problème de base est de comprendre où la graine de l’omnipotence peut germer. La réponse est simple : n’importe où ; et même peut-être là où on ne s’y attend le moins. Comme sur un échiquier, le roi place ses pions pour se protéger afin de s’asseoir sur le pouvoir. Dans quel but ? Dans la simple volonté de régner et d’écraser le peuple qu’il considère alors comme « son » peuple, sa propriété.

Malgré la haine et l’insensibilité, un dictateur se résume finalement par un être frustré et peureux : une frustration se traduisant par des désirs tellement non assouvis qu’ils explosent au moment où il pense détenir la vérité… sa propre vérité ; une une peur tellement grande du peuple qu’il le musèle car oui, un dictateur aura toujours peur du peuple, il aura toujours peur de toi.

Il se présente alors comme seul et unique chef dirigeant une population explosée en quatre classes d’individus : les individus non armés de cerveau mais d’armes meurtrières au service du dictateur ; les individus dont l’intérieur commence à pourrir, en accord de principe avec le dictateur (avec n’importe quel autre d’ailleurs) ; les individus esclaves et les individus insoumis. Ces derniers sont et resterons toujours les seuls à glorifier car de eux-seuls ressort la solution : la conscience.
Il est dur de croire que l’avidité d’un seul individu peut faire basculer le monde dans un futur chaotique. Il est encore plus dur de croire que ce même individu ne peut ressentir que du mépris pour ses semblables, entraînant la civilisation vers la ruine.

L’omnipotence reste heureusement éphémère mais elle a le temps d’apporter la révolution, le chaos, la désolation. Une désolation sociale qui remet au pied du mur notre propre liberté.

Aujourd’hui, démocratie ne veut plus rien dire et ce mur est proche. Certains le savent, d’autres ont encore du mal à l’avouer… Le problème réside dans le fait que la majorité n’est pas encore prête à prendre conscience du danger imminent. C’est pourquoi rien ne bouge pour changer la façon d’aborder l’avenir. Les traités, les accords, les sommets… tant de masturbation intellectuelle qui ne contribue toujours et encore qu’à un gâchis d’énergie et qu’au délai raccourci avant le mur.

Il est pourtant si simple de tout changer maintenant.

L’amour, l’humilité, le respect de la mère nourricière, la non-violence, l’entre-aide. Tels devraient être les fondements pour diriger un pays.

pouvoirs publics

Derrière la vitrine de la démocratie se cache la dictature.
Ne cautionne pas les décisions des élus qui n’ont pour desseins que leur progression politique, ne visant que leurs propres intérêts et non ceux du peuple.
Refuse d’adhérer à un système qui te fait croire en un avenir meilleur, qui te ment et feint de te considérer comme un individu unique et sensible, jouissant de droits fondamentaux comme la liberté de penser.
Refuse le système qui te fait croire qu’il a besoin de toi mais qui ne fait que t’asservir.
Refuse le système pour vivre libre.







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